Soft Skills : la révolution su savoir êtreLes soft skills, ou compétences comportementales, révolutionnent l’entreprise.

Dès mai 2019, une étude montrait que 62% des recruteurs sont prêt à délaisser les compétences techniques au profit des soft skills.

Avec l’effet COVID-19, la remise en cause de nos façons de travailler accélère les choses. Ainsi, la créativité, l’esprit critique, la communication, la coopération deviennent des aptitudes essentielles.

Par ailleurs, savoir s’adapter est le seul moyen de faire face à une technologie en constante évolution. En effet, la “durée de vie” d’un savoir technique est passée de 30 ans en 1970 à 18 mois dans certains domaines de pointe.

Dans ces conditions, développer ses soft skills devient un enjeu majeur pour évoluer au sein de l’entreprise. Mais par où commencer ? Comment les développer ?

Les soft skills

La notion de soft skills – ou compétences comportementales en opposition aux compétences techniques – est apparue dès 2016, dans une étude réalisée par le World Economic Forum.

En premier lieu, ces softs skills étaient identifiés comme des compétences indispensables aux managers de demain. Pour plus de détails sur ce point, je vous invite à lire l’article consacré sur ce sujet.

Essentiellement, ce terme de soft skills regroupe les 15 compétences comportementales suivantes :

  • La résolution de problèmes et la prise de décision
  • L’intelligence émotionnelle
  • L’esprit d’entreprendre
  • La curiosité
  • L’audace
  • Le sens du collectif

Dans les faits, elles deviennent indispensables à tous les niveaux de l’entreprise. En effet, ces compétences favorisent énormément la mise en place de modèles de management orientés vers le salarié.

Par exemple, on peut citer le modèle PERMA dont l’objectif est de mettre en place une qualité de vie au travail efficace, durable et profitable à tous. Sans ces compétences, managers comme collaborateurs ne peuvent le maintenir.

Dans un autre ordre d’idée, l’étude Cadremploi & Michael Page citée en introduction nous apprend une chose très intéressante sur l’acquisition de ces soft skills :

Comment les cadres ont-ils été sensibilisés aux soft skills ? Pour 57% des répondants, à travers des articles (presse, blogs, sites RH et emploi, …), pour 24% seulement par le biais de leur entreprise (via l’évaluation des comportements lors des entretiens annuels ou des sessions de formation en management par exemple).

Ces chiffres nous montrent deux choses très intéressantes :

  1. Si les soft skills intéressent de plus en plus les entreprises, il semble toujours aussi difficile d’en parler et d’inciter les collaborateurs à s’y investir.
  2. Il n’existe pas de formation aux soft skills et chacun est livré à soi-même pour les développer.

Le premier point est très culturel. Avec le renouvellement des cadres, ce point se résoudra naturellement.

Par contre, le second point soulève la question de la formation.

Peut-on enseigner des compétences comportementales comme on enseigne le management de projet ou la comptabilité ?

La réponse est évidemment non.

Par nature, ces compétennces dépendent de chacun d’entre nous, de nos capacités réelles ou cachées.

Vouloir en faire des formations standardisées revient donc à admettre une “standardisation” des individus et de leurs compétences supposées. En d’autres termes, c’est aller à l’encontre même de l’intérêt du développement des soft skills dans l’entreprise.

Alors, par où commencer ?

Connais-toi toi-même…

En premier lieu, avant de vouloir développer nos compétences comportementales, il semble évident qu’il nous faut apprendre à nous connaître nous-mêmes.

Cependant, il n’est pas question ici ni de faire une grande introspection ni de se lancer dans une psychanalyse. Le but n’est pas tant de connaître les fins fonds de votre personnalité que de capter la perception qu’en ont les autres. Et pour cela, la meilleure solution est d’aller vers eux.

Partant de ce fait, ce premier pas nécessite d’avoir confiance en soi et oser sortir de sa zone de confort. Mais interroger vos collègues et vos proches sera riche d’enseignement. Notamment sur leur perception de vos forces et faiblesses.

À condition de savoir accepter la critique constructive, c’est le meilleur moyen de vous aider à avancer. Le chemin n’est pas si difficile qu’il n’y paraît et il existe de nombreuses façons de vous aider à le parcourir.

Votre sophrologue peut vous proposer différentes techniques pour mieux appréhender ces différentes situations. Que ce soit pour développer votre confiance en soi, la prise de recul, le lâcher-prise ou même l’art de prendre de bonnes habitudes.

Sans jamais interférer avec vos propres choix, il vous accompagne dans cette première étape, mais aussi dans le développement de ces fameux soft skills.

Dans les prochains articles, je reviendrais sur quelques-unes de ces compétences comportementales et la façon de vous accompagner dans leur développement.