perdre du poidsPerdre du poids : une nécessité dans un monde où nous mangeons de plus en plus ?

Une obligation dans une société où le culte du corps et l’image idéalisée de la femme sont omniprésents ?

Il existe de multiples raisons de vouloir perdre du poids. De la plus raisonnable à la plus futile. De la plus urgente à la moins nécessaire.

Par ailleurs, d’ici quelques semaines, toute la presse va se charger de vous rappeler qu’il faut s’y mettre. De même, comme chaque année, chacun ira de sa formule magique et de son régime miracle. Le tout, bien entendu, en essayant de vous culpabiliser un peu.Juste histoire de vous décider.

Et si les choses étaient plus simples ? Tout bien pesé (oui, j’ai osé la faire), et si la solution était ailleurs ?

Le triste état des lieux

Essayons d’être réalistes quelques minutes. En premier lieu, combien de personnes autour de vous ont déjà fait un régime ? Et combien ont réussi à ne pas reprendre leurs kilos, quand ce n’est pas plus ? D’ailleurs, les études sur ce sujet sont de plus en plus alarmantes.

Commençons donc par tuer un mythe : non, les régimes ne sont pas bons. Pire, ils peuvent être dangereux pour l’organisme. Sur ce sujet, je vous renvoie à l’excellent article paru sur le HUFFPOST qui en fait la preuve par 5.

“Il a été largement démontré que les régimes étaient inutiles, voire dangereux à long terme” – Anne-Sophie Joly – Présidente du collectif national des associations d’obèses.

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Devons-nous également parler de cette étude suisse qui démontre que les sodas et autres produits “light” font grossir ? Est-il utile de revenir sur le scandale de ce médicament utilisé pour couper la faim et qui a fait des ravages ?

Et si l’on essayer de penser autrement ? En effet, il serait peut-être temps de se pencher sur les mécanismes de la perte de poids pour mieux les comprendre et les utiliser à bon escient.

Perdre du poids : dans la tête ?

J’ai déjà publié quelques articles au sujet du poids et de l’image de soi.Je vous invite à vous y référer, en particulier pour tout ce qui touche à l’IMC.

Effectivement, dès que se pose la question de perte de poids, c’est probablement l’un des seuls indicateurs objectifs. Toute autre perception risque d’être biaisée et a fort peu de chances d’être objective. Du moins d’un point de vue physiologique.

Cependant, comme tout indicateur, il faut aussi savoir s’en affranchir. Il ne doit pas devenir une obsession. À vrai dire, focaliser sur son IMC, sur son image (réelle ou supposée) ou sur l’absolue nécessité de faire un régime pour une cause x ou y auront le même effet : tout le contraire de ce que vous recherchez !

Pour en comprendre la raison, on peut se plonger dans l’article très intéressant “Eating Disorders” publié dans le magazine “The Lancet” par les professeurs Fairburn & Cooper. J’avoue, je n’ai pas eu le courage de l’analyser au complet. Je ne me suis concentrée que sur une toute petite partie qui décrit les mécanismes et facteurs psychologiques.

En premier lieu, cette étude démontre les liens étroits qui existent entre les facteurs psychologiques, les régimes et la suralimentation compulsive qui peut en résulter.

perdre du poids : facteurs psychologiques

La spirale infernale

Ainsi, les études menées sur les troubles alimentaires mettent en avant la relation qui existe entre une faible estime de soi et l’importance que l’on accorde à son image et en particulier à tout ce qui touche le poids.

Par conséquent, le recours à un régime strict, ou au fameux régime miracle de l’année semble être la seule et unique solution.

La première conséquence de cela est que, de façon inconsciente, nous faisons des efforts et cela renforce l’importance que nous donnons  à notre poids. Or, cela a également pour effet de renforcer la vision négative de nous même. Si je fais un régime, c’est que je ne suis pas “belle”, et donc que les autres ne vont pas m’aimer. Ils vont me regarder comme une bête… vous voyez de quoi je parle ? Arrêtons de nous torpiller !

Mais le pire reste à venir. Une fois que nous nous sommes bien enfermés dans une spirale négative et que notre cerveau sera coincé entre l’emballement dû au changement radical de régime alimentaire et à la “famine” provoquée, et au besoin de se remonter le moral qui visite le fond de la fosse des Mariannes… c’est le craquage !

Combien d’entre nous n’ont pas fini par se jeter sur le premier aliment venu ? À se faire “un petit plaisir” qui a ouvert la porte à un autre, puis un autre et encore un autre…

Nous voici repartis, au mieux pour un coup de yoyo, au pire pour une crise de suralimentation compulsive. Que ce soit l’une ou l’autre de sortie, les effets sont identiques : vous détruisez un peu plus l’image de vous même, ce qui vous entraînera dans des régimes plus stricts… et c’est reparti pour un tour.

Perdre du poids de façon raisonnée

Alors, comment faire ? Comment réussir à perdre du poids sans tomber dans cette spirale ? Et bien, l’une des solutions proposées serait de commencer par faire le ménage dans son esprit et ses croyances.

Perdre du poids : le cycle gagnantIl faut apprendre à lâcher prise, à ne plus se sentir obligé de se conformer aux attentes des autres. Il faut apprendre à faire la paix avec vous-même et avec votre corps.

C’est un travail d’équipe qui commence. Une équipe constituée de vous, de votre corps et de ceux qui vont vous aider à vous réconcilier : votre sophrologue et votre diététicien.

Avec eux, vous allez mettre fin à ces régimes anarchiques. Résoudre vos problèmes avec l’image de vous, réapprendre à ressentir ce corps qui est le vôtre.

Cette redécouverte de vous même sera essentielle pour apprendre à intervenir dès que les premiers signaux, à identifier les situations pouvant provoquer des crises… et tout faire pour les empêcher.

De son côté, votre diététicien vous aidera à retrouver une alimentation équilibrée.

Des repas qui ne vous laissent plus cette sensation de faim et qui répondent à vos besoins et vos objectifs.

Un véritable travail d’équipe !

Se faire aider

Vous l’aurez compris, se lancer seul dans cette aventure, c’est augmenter les risques d’échec. À moins d’avoir une volonté de fer, vous avez peu de chance d’y arriver sur le long terme et avec succès.

Il n’y a aucune honte à en parler et à demander de l’aide, bien au contraire. Cela démontre que vous avez pris conscience du problème et que vous êtes dans une démarche proactive. Vous avez, consciemment ou non, déjà pris la décision d’y arriver. À nous de vous aider sur la durée.