Un mental fortAvoir un mental fort, c’est-à-dire avoir confiance en soi, est le meilleur moyen de traverser les épreuves.

C’est aussi le meilleur outil pour vous affirmer et trouver votre place au sein de votre entreprise, mais aussi dans la vie de tous les jours.

Par conséquent, ce mental fort, cette confiance en soi, se cultive. Il faut savoir entretenir, régénérer et, pourquoi pas, faire fructifier ce capital.

Pour cela, je vous propose d’adopter sept habitudes de vie qui vont vous permettre de cultiver un mental fort. Une fois de plus, rien de bien compliqué, vous allez pouvoir le constater.

7 habitudes pour un mental fort

1re habitude : se fixer de vrais objectifs

Rome ne s’est pas faite en un jour. Si vous ne pratiquez pas de sport, inutile de vous lancer dans la traversée de la Manche à la nage ou de vous inscrire à l’Ultra-Trail du Mont-Blanc en espérant que cela vous motive suffisamment pour être prêt à affronter ces épreuves. Se fixer des objectifs démesurés ne vous aide pas.

Au contraire, agir de la sorte serait totalement contre-productif. À moins de qualités sportives innées et exceptionnelles, il vous faudra un certain temps pour être prêt. Si vous n’abandonnez pas avant, les chances d’un échec sont énormes. Dans les deux cas, votre capital confiance sera touché et cela ne contribuera pas à construire un mental fort, bien au contraire.

Il en va exactement de même pour les activités de tous les jours. Ne fixez pas d’objectifs trop ambitieux qui se révéleraient rapidement impossibles à atteindre.

La méthode SMART, inventée en 1954 par Peter DRUCKER, reste un excellent moyen de se fixer des objectifs possibles à atteindre. En quelques mots, pour être SMART, votre objectif doit être :

  • Spécifique : il devra être clairement formulé et compréhensible par vous, mais aussi ceux qui vous entourent;
  • Mesurable : le critère d’acceptation doit être indiscutable. Il faut pouvoir le mesurer;
  • Atteignable : Cette notion est indissociable des deux suivantes;
  • Réaliste : oui, je pourrais un jour courir un marathon… mais combien d’années me faudrait-il pour y arriver ? Et si je débutais par un 100 m ?
  • Borné dans le Temps : une semaine, un mois, un trimestre, un an… j’apprends à fixer une limite en corrélation avec les aspects réalistes et atteignables de mon objectif.

La route vers le succès se fait par paliers, par accumulation de petites victoires. Chacune renforce la confiance en soi et donc à la construction d’un mental fort.

nd habitude : relativisez !

Que ce soit envers vous-même ou ceux qui vous entourent, évitez les jugements trop rapides ou trop binaires. En effet, tout n’est jamais tout noir ou tout blanc. Ne soyez pas trop sévère avec vous-même, comme avec les autres.

De même, retrouvez le sens de l’urgence. Affranchissez-vous des pseudo obligations  : non vous n’êtes pas disponible pour le travail 24 h sur 24. Déconnectez, prenez du recul, lâchez prise.

Dans un autre ordre d’idée, acceptez qu’un échec ne signifie pas que tout est perdu. De même qu’une réussite ne vous met pas à l’abri pour toujours. Sachez prendre du recul, relativisez.

La chute n’est pas un échec. L’échec est de rester là où on est tombé – Aristote

me habitude : soyez combatif

Vous êtes tombé, mais vous vous êtes relevé. Vous aviez envie d’apprendre à marcher, puis à courir, puis faire du vélo… Vous avez vaincu vos peurs et la gravité.

Être combatif ce n’est pas être agressif. C’est être exigent avec soi-même, développer une vision positive et s’impliquer dans un challenge. Mais c’est aussi y prendre plaisir, se prendre au jeu, vouloir se dépasser.

Ainsi, une fois de plus, confiance en soi et mental fort sont intimement liés.

4 me habitude : se préparer

Aussi combatif que vous soyez, le fait de relativiser les choses vous aidera à reconnaître qu’il reste encore à faire avant d’être prêt… et c’est là le plus grand piège.

Le seul moyen de garder le moral fort et de contourner l’écueil reste encore la préparation. Que ce soit au travail, dans le sport ou la vie privée : préparez-vous ! Travaillez, anticipez les éventuels obstacles, répétez…

Tout le succès d’une opération réside dans sa préparation. – L’art de la guerre – Sun Tzu

5 me habitude : s’ouvrir aux autres

Restez enfermé dans vos certitudes, persuadé d’avoir la seule et unique vision pertinente. Refusez tout changement, toute idée autre que les vôtres. Restez renfermé sur vous même et fuyez toute interaction sociale… et je vous promets un avenir d’une pauvreté, d’une tristesse et d’une solitude absolue !

Par contre, ouvrez-vous aux autres, soyez curieux, échangez et le changement se fera naturellement. Vous développerez non seulement la confiance en vous, mais vous apprendrez également à anticiper, à vous adapter aux autres et à la situation.

De plus, ces échanges vous apporteront de nouvelles connaissances qui contribueront, un jour ou l’autre, à renforcer votre préparation et à affronter de nouvelles embûches avec un mental fort.

6 me habitude : exercer son libre arbitre

S’ouvrir aux autres ne signifie pas adopter systématiquement leur façon de penser, leurs points de vue. L’important est d’écouter, d’apprendre… et d’exercer son libre arbitre.

Comment avoir un mental fort et développer la confiance en soi si nos objectifs changent en fonction de la dernière personne qui a parlé ? Il est donc essentiel de respecter la vision de chacun, d’en tirer ce qui peut être bénéfique et positif pour nous, mais de rester maître de nos décisions.

Exercer son libre arbitre est d’autant plus facile quand on a des objectifs bien définis, que l’on relativise les choses et que l’on est combatif.

7 me habitude : faire ce que l’on dit

Tenir ses promesses et faire ce que l’on dit sont la base de l’exemplarité. Appliquer ce principe c’est montrer aux autres, comme à soi même, que l’on est une personne fiable et crédible. Cela renforce votre influence et contribue à un mental fort.

Pour approfondir ce sujet, je vous renvoie à l’article sur le 1er accord de Toltèque : que votre parole soit impeccable. Vous y retrouverez les différentes explications sur la puissance de cette parole.

Pour conclure

En dépit de la longueur de cet article, force est de constater que la promesse faite en introduction est bien tenue : rien de complexe !

En fait, si. Pour certains d’entre nous, les problèmes se cachent dans les détails. Ainsi, se fixer des objectifs et rester combatif va demander à lutter contre la procrastination.

De même, il peut être difficile de ne pas être trop sévère vis-à-vis de soi même, ou de s’ouvrir aux autres. Car cela oblige d’abord à s’aimer soi-même.

Enfin, exercer son libre arbitre peut nécessiter d’apprendre à dépasser les injonctions et tous ces messages de notre enfance qui nous ont construits.

Mais, une fois de plus, votre sophrologue peut peut-être vous aider dans ces démarches. Il essayera, dans la limite de ses compétences et du cadre de son exercice, d’initier avec vous un premier niveau de travail sur ces points.