cycles du temps

Les cycles du temps et son empreinte sur notre vie

La notion de cycles est indissociable de celle du temps. Les cycles le mesurent et le bornent.

Ils nous permettent de nous situer dans ce temps qui passe. Ce sont des repères importants de la vie.

Toutefois, nous verrons que les cycles du temps peuvent aussi devenir source de stress ou d’angoisse.

Mais, fort heureusement, il suffit de peu de choses pour évacuer ces peurs.

Un petit pas de côté permet souvent d’adopter un angle de vision différent sur ces cycles du temps.

C’est ce que je vous propose de découvrir dans ce second et dernier volet sur le stress lié au temps qui passe.

Les cycles du temps

Dans le premier volet de cet article, nous avons parlé de secondes, de minutes et d’heures qui se succèdent et quantifient nos actions. Mais que se passe-t-il quand nous franchissons la barre des 24 heures ? Nous recommençons un nouveau cycle !

Ces cycles s’enchaînent, souvent dans une routine, pour former la semaine qui va s’achever par le week-end tant espéré. En effet, nous aspirons toutes et tous à ces deux jours de liberté… mais qu’en faisons-nous ?

Combien ont construit de nouvelles routines, de nouveaux cycles spécifiques à ces deux jours : les courses, le repas de famille, les mêmes amis, les mêmes sorties …

Les semaines s’enchaînent pour former des mois, jusqu’aux vacances qui marquent la fin de cycles scolaires. Les saisons, les années…

Pour, les femmes, vient s’ajouter le rythme de nos cycles menstruels. Leur arrivée marque la fin du cycle de l’enfance. Tous les 29 jours, ils sont le signe que notre corps fonctionne, que nous pouvons donner la vie. Ils font partie de nous, mais, parfois, ils sont attendus avec inquiétude ou espoir de donner la vie. Quand ils disparaissent, c’est aussi la fin d’un cycle de notre vie, une page se tourne.

Tous ces éléments constituent le grand cycle de la vie, de notre naissance à notre mort, inéluctable !

Les pressions liées à ces cycles

A priori, la première grande pression qu’imposent ces boucles du temps est celle de la mort. L’être humain est (a priori) le seul être vivant à avoir conscience de sa finitude. La grande question reste « Quand » ?

On peut parfaitement vivre avec cette question, comme elle peut nous angoisser. Du reste, nous passons toutes et tous par cette phase d’angoisse. En effet, entre 5 et 10 ans, l’enfant prend conscience du temps et de la mort. Comme toute découverte, cette étape crée une angoisse qu’il est parfois nécessaire d’accompagner.

Mes les cycles du temps provoquent également de fortes pressions sociales. Les exemples sont nombreux :

  • Alors, tu as trouvé un travail depuis le temps ?
  • Toujours chez tes parents à ton âge ?
  • Quand est-ce que tu nous présentes un(e) petit(e) ami(e) ?
  • Le mariage, c’est pour quand ?
  • Ma chérie, quand est-ce que tu nous fait des (arrières) petits-enfants ?
  • Cette promotion ?
  • Vous partez où ce week-end ? Au ski cet hiver ? Cet été ?
  • Il faut faire du sport 2 à 3 fois par semaine.
  • Tous les jours, il faut faire au moins 10.000 pas pour garder la forme.
  • On arrive en période de closing / bilan.
  • Ce sont les soldes qui commencent.
  • Il faut prévoir les études des enfants.
  • Tu as commencé à épargner pour ta retraite ?

Je suis persuadée que chacun(e) de vous s’y retrouvera et aura beaucoup d’autres exemples à ajouter à cette liste (partagez-les dans les commentaires, vous verrez, cela fait un bien fou !

Comment y échapper ?

Impossible de parler de cycles du temps sans faire référence au film culte « Un jour sans fin ». Si ce petit chef-d’œuvre ne fait pas partie de vos expériences cinématographiques… il faut y remédier au plus vite !

 

 

Ce film peut être vu sous l’angle de la comédie, mais il offre une lecture beaucoup plus profonde. En effet, derrière le rire on retrouve une véritable réflexion sur ces cycles du temps. C’est une véritable leçon de vie qui nous est proposée.

En effet, tout le film repose sur le constat très simple qu’il n’existe que deux façons de vivre la succession de ces cycles :

  • Subir chaque cycle, avec plus ou moins d’opposition.
  • Vivre chaque jour comme un nouveau jour plein d’opportunités.

En acceptant de subir, vous vivrez avec le poids de l’ennui et ce sentiment de déjà-vu (j’ai vérifié en cuisine, il y en a plein les armoires !). L’opposition ne fera que créer des frustrations et amplifier le sentiment de mal-être.

A l’opposé, vous avez l’option de vous dire que chaque jour est une opportunité de découvrir de nouvelles choses, de tenter de nouvelles expériences, de rencontrer de nouvelles personnes.

Attention, une fois encore, il ne faut pas confondre pensées positives et monde des bisounours. Il restera bien des cycles à rompre ou à transgresser. Mais vous le ferez dans un état d’esprit très différent.

De l’opposition, vous serez passés au lâcher-prise, et cela change tout !

Allez, pour conclure, revenons à notre point de départ. Après avoir convoqué le lapin blanc d’Alice au pays des merveilles, voici le chat du Cheshire. C’est avec lui que nous chercherons à choisir le bon chemin pour rompre le cycle.

 

Dans une version moins nihiliste et moins débridée, vous avez votre sophrologue pour vous accompagner. Il n’a pas LA réponse à vos questions. Là n’est pas son rôle. Mais, comme le chat du Cheshire, il vous invitera à vous poser les questions… et surtout à trouver vos propres réponses.

Et, promis, il est moins agaçant !