Anne-Marie MORETTINotre consœur Anne-Marie MORETTI vient de lancer un projet de financement participatif pour la publication de son second livre « En savoir plus… sur le stress ».

Ce choix de faire appel à tous pour mener à bien ce projet n’est que l’aboutissement logique d’une démarche de partage et de transmission.

Je vous invite à soutenir ce projet dont je vous donnerai toutes les informations à la fin de cet article. Et pour vous en convaincre, j’ai posé quelques questions à Anne-Marie.

L’interview

Anne-Marie, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

 Anne-Marie MORETTIAnne-Marie MORETTI, consultante, formatrice et IPRP (intervenant en prévention des risques professionnels) spécialisée dans la prévention des risques psychosociaux. À ce titre, j’interviens en entreprises et dans les collectivités.

Après 20 ans d’enseignement, j’ai entrepris un cursus de psychologie à l’Université de Rennes, et une spécialisation en psychologie du travail au Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM).

Je suis aussi sophrologue diplômée, formée à l’Institut de formation à la sophrologie, Paris.

Pourquoi avoir ajouté la sophrologie à un cursus déjà bien complet ? Qu’est-ce que cela vous apporte à titre professionnel et privé ?

Je ne dirais pas que j’ai « ajouté la sophrologie » à mon cursus, même si c’est un vrai « plus » dans ma pratique. La sophrologie a surtout été une évidence, sur le plan privé, dans mon parcours « intime » si je puis dire… puis, ayant perçu l’intérêt de cet « outil » pour moi-même, j’ai choisi de me former afin de proposer à d’autres ce dont j’avais pu bénéficier.

Aujourd’hui, je la propose à des clients de tous âges, pour des protocoles de sophrologie proprement dits, parce qu’ils viennent pour la sophrologie… mais c’est aussi, parfois, une approche thérapeutique que j’envisage et propose à des clients.

Un thérapeute a besoin d’outils, pour certains c’est l’hypnose, l’EMDR, l’approche analytique, les TCC, l’EFT, … dans mon approche la sophrologie est privilégiée, en fonction des besoins et de la demande. Mais je reste ouverte à d’autres approches et n’exclus pas de me former encore !

La sophrologie - Anne-Marie MORETTIEn 2015, vous avez publié un premier ouvrage, « Pour en savoir plus sur… la sophrologie », et vous êtes l’auteure d’un mémoire de recherche sur le burnout. Aujourd’hui, vous lancez un projet de financement participatif autour d’un second ouvrage qui portera sur le stress.

Ma première question est : pourquoi écrire ? Cela demande un temps considérable, non ?

À dire vrai, je ne compte plus le nombre d’écrits que j’ai pu produire, sans forcément les publier… Et avant de répondre à votre question, je tiens à préciser que le mémoire sur le burnout est un travail de recherche universitaire, qui n’a pas vocation à être publié en tant que tel. Il est un exemple des nombreux mémoires que l’on rédige au cours d’un cursus universitaire, c’était celui qui me paraissait le plus en adéquation avec le stress, mais j’en ai rédigé aussi sur les troubles du comportement alimentaire, et même sur l’approche thérapeutique de la sophrologie, dans le cadre de mon cursus en psycho à Rennes 2.

Alors, écrire, pourquoi ? Au-delà du caractère institutionnel et obligatoire de certaines productions évoquées plus haut, il peut y avoir le plaisir d’écrire (un petit bonheur que je me réserve depuis de nombreuses années !), mais aussi et surtout, dans le cas présent, la motivation de transmettre des savoirs et des savoir-faire. C’est aussi une approche que j’ai avec la rédaction, comme vous le faites, d’une newsletter, ou d’articles publiés sur internet.

Le premier opus, sur la sophrologie, est né à la fois d’une conversation avec une amie sur un salon et du besoin que j’ai éprouvé de répondre aux questions les plus fréquentes qu’on me posait sur le sujet, y compris en traquant les a priori, les idées reçues et, le plus souvent, les idées erronées sur le sujet ! Cette amie, donc, me disait que si j’avais une petite plaquette, avec tous les articles que je publiais, je pourrais la distribuer et la vendre.

D’articles en plaquettes, je suis arrivée à l’idée d’un livre. Sa réalisation a été assez rapide, finalement, car l’idée s’est fait jour en mai 2015 et le livre sortait fin novembre de la même année.

Le temps, maintenant. Il est vrai que ça demande du temps, variable selon la capacité rédactionnelle de chacun, et plus particulièrement la capacité de synthèse. Mais au final, le temps consacré à ce genre de publication n’est pas tant le temps de la rédaction que celui dédié aux relectures, nombreuses (et on a toujours envie de refaire, recommencer, enrichir… difficile de mettre un point final !).

N’oublions pas la recherche de prestataires, et donc de devis, le temps consacré à la communication à toutes les étapes de l’élaboration du livre (du projet à sa commercialisation), à la recherche de financements, à l’élaboration des illustrations … et ensuite à la commercialisation (actuellement 25 points de vente) et à la communication autour du livre (conférences, dédicaces, salons …) – sans oublier, dans cette phase où nous nous trouvons, la relance des soutiens potentiels !

Quand on pense sophrologie, le stress n’est jamais très loin. Pourquoi un livre spécifiquement sur ce sujet ?

Parce que ce deuxième ouvrage n’est pas un ouvrage sur la sophrologie ! Parce que si la sophrologie peut être un outil, une approche, elle n’est en rien exclusive !

Ensuite, parce que j’ai voulu proposer une approche multiple, multidimensionnelle, du sujet, avec le prisme plus particulier de la psychologie du travail (une grande partie de l’ouvrage est en effet consacrée au stress professionnel) et une approche autant organisationnelle et environnementale qu’individuelle.

Anne-Marie MORETTI

© Illustration / projet, Achile, tous droits réservés

Enfin, cet ouvrage (et cette partie de la réponse vient éclairer aussi la question précédente) est aussi en partie une trame de formation sur le sujet. Il fera partie intégrante de programmes de formation que je propose (et que vous retrouverez dans les contreparties proposées).

Anne-Marie MORETTI, vous avez opté pour un financement participatif d’une partie de votre livre (illustrations et impression). C’est un pari risqué. Pourquoi ce choix ?

Pour le premier ouvrage, j’avais fait appel à des souscripteurs, mais aussi à des sponsors, à qui j’avais offert des emplacements publicitaires en quatrième de couverture.

Cette fois-ci, je n’ai pas souhaité cette deuxième solution, car ça supposait de la part des partenaires un engagement fort à être dans une démarche de prévention des risques psychosociaux, ce qui est, disons-le, très compliqué à vérifier.

En revanche, j’ai maintenu la souscription qui a permis de lever les premiers fonds, mais ce n’était pas suffisant. J’ai donc opté pour le crowdfunding, ou financement participatif.

Cette démarche a pris du temps (choisir la plateforme ad hoc, trouver l’approche en termes de communication…), au total tout ce qui tourne « autour » du livre est bien plus chronophage que l’écriture elle-même !

Effectivement, le financement participatif est un pari risqué, puisque si la somme de 3000 € n’est pas atteinte, les sommes collectées reviennent aux participants… mais on peut aussi, comme je le souhaite, crever le plafond ! – je compte sur les relais nombreux qui sont en train de se mettre en œuvre !

Précisons que sur ce livre, l’auteur n’est pas payé… en tout cas pas tant que la totalité des frais engagés (soit plus de 7000 €) n’aura pas été réglée. Mais je souhaitais un livre imprimé, pour le plaisir du livre, et aussi pour en faire un manuel à disposition, qu’on peut avoir à sa portée, son cartable, sur son bureau, dans son sac… ou en formation !

Pour tous ceux qui ont participé, comme je l’ai fait, ou vont le faire avant la date fatidique du 12 février, quand pourront-ils voir ce projet aboutir ?

Puisque le livre est bouclé, les illustrations prêtes (pour l’instant, nous ne vous montrons que des esquisses … et j’en profite pour vous rappeler que les droits sont réservés – merci de ne pas utiliser ces illustrations à des fins de publication !), nous lancerons dès que possible la « machine » : envoi de la maquette et des illustrations chez le graphiste, allers-retours entre le graphiste et l’auteure jusqu’au fameux « B.A.T. » (bon à tirer) et envoi à l’imprimerie… dès que la cagnotte Ulule sera pleine, on peut s’attendre à recevoir l’ouvrage fin février, début mars au plus tard !

Le projet

Vous retrouverez toutes les informations concernant ce projet sur la plateforme de financement collaboratif Ulule. Participer ne demande que quelques minutes.

Les sommes collectées sont uniquement destinées à financer les coûts liés à l’illustration (magnifique !) et l’impression. Chacun peut participer en fonction de ses moyens et de son envie, mais tous recevront une contrepartie.

C’est l’occasion de devenir acteur/actrice dans une démarche importante de communication autour d’un sujet qui concerne de plus en plus de personnes chaque jour.

Par ailleurs, si le financement n’était pas bouclé avant le 12 février, les fonds collectés seront restitués aux donateurs.

Anne-Marie MORETTI

Vous pouvez retrouver Anne-Marie MORETTI sur Facebook : https://www.facebook.com/cabinetmoretti/ ou https://www.facebook.com/MorettiSophrologie/