arton2848-b77a2Après toutes nos incursions dans les arcanes vertigineuses des interventions paradoxales, de l’enfant en nous, de la thérapie narrative, de l’EMDR, du comportementalisme, de la psychopharmacologie, de la bioénergie, de l’analyse transactionnelle, de l’analyse jungienne, du psychodrame, de la gestalt, ainsi de suite jusqu’à épuisement complet de la liste des 400 thérapies estampillées, ce qui provoque réellement le changement, c’est la motivation personnelle du client et la présence d’une personne facilitante en mesure d’offrir acceptation, respect, chaleur, empathie et authenticité.

Voilà plus de 50 ans que Rogers a publié « Counselling and Psychothérapy » (Relation d’aide et Psychothérapie) qui avançait l’époustouflante idée, inspirée par Otto Rank, que la création entre client et thérapeute d’une relation caractérisée par ce qu’il appelait les « conditions de base » de la psychothérapie centrée sur le client, était la condition sine qua non pour que se produise guérison ou croissance. Il a démontré, à travers une énorme quantité de recherches — bien que celles-ci présentent des problèmes de méthodologie selon les critères de Jacobson — que la psychothérapie marche le mieux quand :

  • les clients sont libres d’établir leur propre projet de vie ou de thérapie et de décrire leur expérience subjective personnelle à leur propre manière ;
  • ils sont accompagnés par quelqu’un qui a confiance en eux, qui est à l’écoute avec empathie et justesse des significations plus profondes de leurs expressions et qui établit avec eux une relation d’honnêteté sans chercher à jouer un rôle ou à les manipuler ;
  •  la relation est aussi égalitaire que possible, sans l’attitude autoritaire de « pouvoir sur » si commune aux établissements médicaux et éducatifs dans les années 40.

Durant les tonitruantes années 80, le travail centré sur le client, simple mais subtil, de Rogers et de ses disciples, a été éclipsé par des approches plus brillantes, plus centrées sur le thérapeute, lancées par de charismatiques faiseurs de miracles. Ils proposaient du drame et de la magie, et affirmaient la possibilité de miracles instantanés en une seule séance. Par contraste avec le psychodrame familial, les états modifiés, ou les rites permettant de trouver la déesse en soi, la thérapie centrée sur le client paraissait trop lente, pour ne pas dire douçâtre et « pain trop blanc » 〔…〕

Retrouvez l’article complet sur : Carl Rogers avait raison ! – Mieux-Etre.org. Dumont Benoît

Un grand merci à Ricardo Lopez et Patrick Goupy pour nous avoir fait découvrir cet article.

3 points qui me semblent aussi être la base de notre travail de sophrologue et qui rejoignent les fondamentaux de la sophrologie que sont : l’action positive, la réalité objective et l’adaptabilité.

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