Troubles anxieux« Brutalement, je n’arrivais plus à respirer. J’avais un poids énorme sur la poitrine, la nausée, des sueurs froides et des palpitations, décrit Claire, 59 ans. J’ai pensé à un infarctus. »

La preuve que les troubles anxieux ne touchent pas uniquement les jeunes femmes – on se souvient des accès de spasmophilie ou de tétanie d’antan – ou les cadres au bord du burn-out.

Claire a eu sa première crise lorsqu’elle a arrêté de fumer, un sevrage qui a déstabilisé son système nerveux végétatif, lui a-t-on expliqué aux urgences. Souffrir de troubles anxieux est banal. Mais quand le malaise physique est aussi intense – tremblements, douleurs abdominales et vertiges peuvent également en faire partie – et le malaise psychologique aussi violent – peur de mourir, de devenir fou… –, la crise d’angoisse vire carrément à l’attaque de panique incontrôlable. Il faut alors réagir sans tarder, sinon elle reste rarement isolée.

Mettre tous les atouts de son côté

La victime d’une première crise redoute évidemment qu’elle se reproduise. « Or cette “anxiété d’anticipation” risque d’entretenir les symptômes », explique Vincent Trybou, psychologue au Centre des troubles anxieux et de l’humeur, à Paris. Ceux-ci surviennent souvent quand la personne se sent prise au piège (embouteillages, métro, avion, foule…), ce qui a tendance à entraîner des phobies. « Dans la majorité des cas, les personnes agoraphobes ont présenté au préalable des attaques de panique », constate-t-il. La respiration abdominale calme l’angoisse et ralentit le cœur – c’est le principe de la cohérence cardiaque, une technique précieuse pour les anxieux… (Lire la suite de l’article sur femina)

Troubles anxieux : ce qu’il faut retenir

Cet article fait le tour des solutions possibles aux trouble anxieux. Il permet de comprendre que, si benzodiazepines sont souvent la première prescription, ce n’est ni la seule solution, ni même la meilleur sur le long terme.

Outre les plantes qui permettent une action rapide en cas de crise, le meilleur remède de fond reste un changement de mode de vie et la pratique la sophrologie, pour ses techniques basées sur le souffle, ou de la méditation.

A ce sujet, il rappel que plus de 700 études ont confirmé l’efficacité de la méditation pour prévenir les rechutes. De même, le psychiatre Christophe André l’a d’ailleurs introduite il y a plus de dix ans dans l’unité spécialisée dans les troubles anxieux de l’hôpital Saint-Anne.

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