plaisir comme moteurLe plaisir est sans conteste le plus formidable moteur de développement personnel qui soit, et celui procuré par la nourriture ne fait pas exception.

Cette affirmation peut sembler étrange à tous celles et ceux qui cherchent à vaincre leurs manques de confiance, faire face à un problème d’image ou trouver une solution à leurs stress. Pourtant, vous allez voir que lier l’utile à l’agréable, en utilisant le plaisir procuré par la nourriture peut ouvrir de nouvelles perspectives.

Mais commençons par rendre à césar, ou plutôt à Franck le papa-blogueur, ce qui lui appartient. C’est en lisant l’un de ses tests sur son blog, que je me suis souvenue de ce formidable concept proposé par Kitchentrotter : tous les mois, vous recevez un colis contenant des ingrédients improbables accompagnés des fiches recettes pour découvrir la cuisine d’un pays différent et d’un petit cadeau.

Plus qu’une simple boîte

Quels liens y a-t-il entre la sophrologie et cette boîte ? Et bien, cette boîte va vous permettre, comme peut le faire d’une autre façon l’art-thérapie, à sortir de votre zone de confort et à vous faire confiance de façon très ludique. Elle va vous permettre de vous ouvrir aux autres, non pas au travers d’exercices codifiés, mais en vous faisant plaisir, en apportant de la nouveauté, de l’inattendu et de la convivialité.

En recevant une nouvelle boîte chaque mois, c’est un nouveau challenge qui débute. Même si tout est fait pour que les recettes restent à la portée de tous, enfants compris, vous allez être obligés de sortir de la routine. Vous allez découvrir de nouvelles odeurs et de nouvelles saveurs.

Guidés par les concepteurs, vous allez partir à la rencontre de cultures, de façons de faire différentes et vaincre l’appréhension de cet inconnu culinaire qui va bousculer ces points de repères rassurant que sont nos assiettes.

En effet, même si depuis quelques années, vous êtes de plus en plus nombreux à apprécier les plaisirs des cuisines du monde, mais la cuisine du Pérou, du Sénégal, de la Corée du Sud ou du Brésil avec sa graine d’urucum vous sont-elles familières ?

Avec ces recettes et ces ingrédients inconnus, vous allez également devoir apprendre à vous faire confiance et à vaincre la peur de l’échec pour entreprendre. Rien de plus facile, la règle du jeu est simple : vous ratez le plat ou vous n’appréciez pas : quel mal à cela ? Au moins, vous avez essayé, vous l’avez fait, c’est le plus important.

Vous avez montré que vous saviez prendre les choses en main et que l’inconnu n’était pas (ou plus) un problème.L’important est d’avoir pris plaisir à essayer. Si le succès est au rendez-vous, le plaisir n’en sera que plus grand. Dans le cas contraire, vous apprendrez à accepter les choses telles qu’elles sont, sans jugement personnel.

Le plaisir pour se mettre en mouvement

Vous venez donc de vaincre vos appréhensions de l’inconnu, votre peur de l’échec et vous êtes parti à la découverte de nouvelles sensations. Pourquoi s’arrêter en si bon chemin et ne pas en profiter pour les partager ?

[youtube=http://youtu.be/RtE_gcpDhJQ]

La nourriture,nous l’avons vue dans notre article sur les régimes, peut-être un vecteur de convivialité très important, mais aussi une opportunité ludique de vous affirmer et de reprendre confiance en vous. Quoi de plus gratifiant que de se voir encouragé(e) dans ses expériences, surtout quand on y prend plaisir ?

Recevoir ou être invité(e) c’est aussi faire attention à son apparence et l’assumer. C’est accepter l’autre et se sentir accepté(e)… ou accepter de s’être trompé(e) dans ses choix.

Découvrir ces nouveaux plats à plusieurs est également une occasion de mettre des mots et partager ses ressentis, de se construire des souvenirs et des expériences communes. Le renouvellement de ces défis permet de multiplier ces plaisirs sans tomber dans la routine.

Cela fonctionnerait-il sans le plaisir de la bouche ? Probablement pas, mais après tous, pourquoi se poser autant de questions et surtout pourquoi vouloir s’en priver ?

Vous rendez-vous compte de l’effet d’une simple boîte contenant quelques aliments exotiques et des fiches de recette ? De tout ce que l’on peut en faire et du plaisir que l’on peut en tirer pour peu que l’on s’y autorise ?

Mettre en pratique

Nous sommes assez éloignés de la rigueur de l’oryoki, cette forme de méditation zen basée sur l’art de manger « juste », tant dans la quantité que dans le geste. Malgré cela, il est certain que toutes ces petites victoires ne seront pas facile pour tous. Si c’était le cas, vous n’auriez aucun besoin d’un sophrologue.

En utilisant cette boîte ou tout autre type de « défi » du même genre, vous pouvez très bien travailler différents sujets avec votre sophrologue et vous fixer des objectifs de difficulté progressive pour passer outre vos blocage et avancer : oui, vous avez réussi à faire le pas, oui vous avez réussi quelque chose de complexe, en maîtrisant votre angoisse et votre énervement. Vous allez oser donner et recevoir…

Cette approche par palier est importante, car elle vous permet de visualiser vos résultats de façons rapide et surtout concrètes, dans une situation de la vie courante.

Maintenant que vous en avez compris les mécanismes, cet exemple peut être décliné de très nombreuses façons… à vous d’être créatif !

Quelques précisions :

Je tenais à préciser que je n’ai aucun arrangement avec les société ou blogs cités dans cet article et qu’ils n’ont pas été avertis de cette publication.

Comme pour les livres où autres références de ce blog, je ne parle que de ce que j’ai personnellement testé, apprécié que je juge intéressant de partager.