âme du mondeL’Âme du monde est un livre assez atypique, à l’image de son auteur. En effet, Frédéric Lenoir est philosophe et sociologue, pas seulement !

Il est aussi chercheur associé à L’École des hautes études en sciences sociales (l’EHESS) et producteur des Racines du ciel sur France culture.

Ses ouvrages sur Socrate, Jésus, Bouddha et son Petit traité de vie intérieure ont été traduits dans une vingtaine de langues. Accessoirement, il est aussi scénariste de BD et auteur de théâtre.

L’Âme du monde est à mi-chemin entre le conte et le petit traité de philosophie. Il utilise une trame qui tient presque du roman pour nous mettre face à des questions fondamentales.

l’Âme du monde par son auteur

Pressentant l’imminence d’un cataclysme planétaire, sept sages venus des quatre coins du monde se réunissent à Toulanka, monastère perdu des montagnes tibétaines, pour transmettre à Tenzin et Natina, deux jeunes adolescents, les clés de la sagesse universelle.

Au-delà des divergences culturelles et historiques de leurs traditions respectives, ils s’appuient sur leur expérience personnelle et se savent inspirés par ce que les philosophes de l’Antiquité appellent l’Âme du monde : la force bienveillante qui maintient l’harmonie de l’univers.

Leur message répond aux questions essentielles :

  • Quel est le sens de mon existence ?
  • Comment réussir ma vie et être heureux ?
  • Comment harmoniser les exigences de mon corps et celles de mon esprit ?
  • Comment apprendre à me connaître et à réaliser mon potentiel créatif ?
  • Comment passer de la peur à l’amour et contribuer à la transformation du monde ?

Loin des croyances dogmatiques, ils ouvrent le chemin simple et concret d’un humanisme spirituel qui aide à vivre.

Pourquoi j’aime ce livre

En premier lieu, au-delà du style, de la narration et de l’aspect presque didactique de l’écriture, ce petit livre fait une chose assez rare : il s’ouvre à l’ensemble des religions et des cultures.

De fait, l’ensemble des sujets traités l’est sous différents aspects et avec différents angles. En effet, chaque religion possède ses propres visions, ses propres approches de l’âme, de la position et de la liberté de chacun vis-à-vis des autres et de la société. Chacune voit le corps, l’esprit et la relation qui les rassemblent de façon parfois très différente.

Frédéric LENOIR réussit une synthèse, un travail de fond qui remet l’Homme au centre du problème. Mais l’Âme du monde fait aussi réfléchir sur l’absolue nécessité de la tradition orale, créatrice de lien et d’humanité. Notre monde peut-il devenir totalement virtuel ? Quel est l’avenir de l’oralité dans notre civilisation ?

Pour certains, l’Âme du monde sera peut-être à la source d’une prise de conscience. Pour d’autres, une continuité sur un chemin déjà initié. Dans tous les cas, il n’apporte pas de solution toute faite. Pour moi, l’Âme du monde a surtout comme vocation de faire réfléchir et nous recentrer sur la nécessité d’une application concrète de tous ces principes fondamentaux qui y sont passés en revue.