Stress ennemi numéro 1

62 % des travailleurs n’ont pas connaissance qu’il y a un programme de santé et mieux-être dans leur organisation. « Des employés stressés seront moins productifs et feront du présentéisme, ce qui coûte plus cher à l’entreprise que l’absentéisme, car c’est plus insidieux, explique Pierrette Desrosiers. La réputation de l’entreprise sera également mise à mal, car un employé stressé risque de faire des erreurs, ce qui engendre des conflits, des pertes de clients… »

Même si les entreprises mettent en place des programmes de santé et de mieux-être, se sortir de situations stressantes est parfois difficile. Selon la psychologue, le travailleur a deux choix : « Soit tu obéis, soit tu arrêtes. Il faut prendre le temps de comprendre, connaître ses priorités et faire des choix. Il ne faut surtout pas y laisser sa peau ! Quand le cheval est mort, vaut mieux en descendre… »

Source : Le stress, ennemi numéro 1 des travailleurs | JDM

Une approche pragmatique du stress

Au travers de cet article du Journal de Montréal, nous nous apercevons, une fois encore, que nos cousins canadiens ont une vision beaucoup plus réaliste de l’impact du stress au travail. Pourtant, ils rencontrent les mêmes problèmes que nous.

En effet, quel que soit sa nationalité ou le Code du travail auquel il est soumis, le travailleur en situation de stress extrême se retrouvera confronté aux mêmes absences et aux mêmes questions sur :

Par ailleurs, cet article soulève une fois de plus la question de la formation de l’encadrement. Nos managers sont-ils en mesure d’identifier leurs collaborateurs en souffrance ? De surcroît, ont-ils les moyens d’agir pour lutter contre les causes de ces souffrances ? Sont-ils formés à l’accompagnement de ces collaborateurs ?

Effectivement, si le burn-out est, on ne le dit jamais assez, une véritable épreuve pour celui qui le subit. Pourtant, il n’est qu’une des conséquences. Au-delà du drame humain, c’est toute l’entreprise qui le subit.

Une timide éclaircie

Toutefois, les choses peuvent s’améliorer, et elles commencent à le faire. De plus en plus d’entreprises mettent en place des actions globales contre les stress.

Des actions qui touchent toute la chaîne hiérarchique et permettent à chacun de comprendre les mécanismes du stress.

Cela ouvre des réflexions sur les facteurs qui favorisent le stress et facile le passage à l’action, pour soi ou pour ses collaborateurs.

Tous les moyens sont bons pour encourager cette timide éclaircie dans la lutte contre le stress en entreprise. L’intervention des sophrologues, par leur neutralité dans ce processus, en est un.