Santé« La santé dépend plus des précautions que des médecins ». Ce mot, que l’on doit à Bossuet, donne tout son sens et s’applique parfaitement à l’objectif de la sophrologie.

Alors que nous sommes constamment pressés par le temps, mis sous pression par la technologie et cette masse d’information qu’il nous faut gérer, la sophrologie est un excellent moyen de prévention contre les conséquences physiques et psychologiques du stress.

La santé : l’affaire de tous

La santé est un domaine pour lequel chacun aura sa conception. Mais la santé et surtout les conséquences de son absence sont l’affaire de tous. L’état et les mutuelles l’ont bien compris : même si les retours restent faibles, il vaut mieux prévenir que guérir et les campagnes de prévention apportent toujours des résultats.

Il en va de même pour votre santé. Prendre de bonnes habitudes et luter contre les mauvaises est une démarche qui fait sens, autant sur les aspects physiques que psychologique. Le champ assez vaste de la sophrologie apporte de nombreuses opportunités.

Les différents domaines de la sophrologie

Commençons par préciser tout de suite que la sophrologie ne soigne pas en elle même. Ce n’est pas une médecine alternative qui voudrait se substituer à la médecine « académique ». Non, la sophrologie est un soin d’accompagnement, qui vient en prévention, après ou à côté du processus médical.

Cette précision faite, la sophrologie est souvent, et de façon réductrice, ramenée à la gestion du stress ou à la relaxation, qui n’est rien de moins qu’une sous-partie de la gestion du stress.

Cantonner la sophrologie dans ce domaine, c’est oublier tous les autres. Le docteur Caycedo, fondateur de la sophrologie, a défini trois grands domaines d’action  :

  • Le domaine clinique
  • Le domaine socioprophylactique
  • Le domaine de la qualité de vie

Sophrologie clinique

Dans le domaine clinique, la sophrologie apporte son aide autant au niveau de la prévention que de l’accompagnement. Son utilisation se base sur le principe qui veut que le corps et esprit soient liés. Il devient alors évident qu’un patient préparé mentalement à affronter ses problèmes de santé s’adaptera plus facilement à sa situation, supportera mieux les soins, même lourds, et se rétablira beaucoup plus rapidement.

La sophrologie, comme soins d’accompagnement, a fait ses preuves dans de nombreux domaines de la santé comme la gestion de la douleur, la cardiologie, le traitement des acouphènes, les troubles du sommeil, sans oublier le domaine qui lui a permis de rentrer à l’hôpital : l’obstétrique.

Sophrologie socioprophylactique

Sous cette appellation très technique, nous retrouvons les domaines de la psychologie générale et de la pédagogie.

Dans cette branche, la sophrologie propose des outils de développement personnel. Elle a pour objectifs de nous aider à développer une meilleure qualité de conscience au travers d’une approche « existentielle » de notre vie.

Mais que l’on ne s’y trompe pas : que ce soit au travail, dans les études ou dans le domaine sportif, la branche socioprophylactique de la sophrologie contribue à notre équilibre psychologique et, de fait, aide à prévenir les conséquences d’un déséquilibre, qui peut aller jusqu’au burn-out, sur notre santé .

Pour arriver à cela, la sophrologie apporte les outils nécessaires à la prise conscience de soi, de ses actions. Elle offre la possibilité prendre du recul par rapport à soi ou aux autres, à son mode de vie, quitte à remettre en cause ses valeurs par rapport à ses actes pour trouver l’équilibre. Par ces actions elle contribue à lutter, par soi même, contre le mal-être et son cortège de manifestations physiques : courbatures, mal de dos, épuisement…

Sophrologie et qualité de vie.

Ici aussi, le lien entre santé et qualité de vie est évident. On y retrouve bien entendu la fameuse gestion du stress, mais ce domaine peut se décliner en de nombreux points, tous susceptibles d’influencer notre santé : la confiance en soi, l’acceptation de son image, l’accompagnement du deuil, la prévention du baby-clash…

Tous ces domaines ont incontestablement un lien avec notre santé physique ou psychologique. Là aussi la prévention et l’accompagnement par la sophrologie a fait ses preuves et donne d’excellents résultats.

Et les autres…

Il existe également de nombreuses applications de la sophrologie qui ont trait à la santé et qui ne peuvent être classées dans une seule de ces trois branches. Le traitement des addictions est un bon exemple, tout comme l’accompagnement des régimes ou de l’arrêt de la cigarette.

Pour ces domaines, la sophrologie s’appuie très souvent sur l’action principale d’un médecin. Elle joue son rôle de soin de support, pour accompagné le processus médical.

Les mutuelles ont compris ce volet prévention

Comme je le disais dans un précédent billet sur la prise en charge de la sophrologie par les mutuelles, ces dernières ont bien compris l’intérêt de la sophrologie. Elles sont de plus en plus nombreuses à la prendre en charge, quand elles n’en font pas directement la promotion.

Mais c’est aussi à chacun d’entre nous de prévenir. La pratique de la sophrologie de façon préventive est le meilleur moyen de développer de bonnes habitudes de santé. La sophrologie ne vous protégera jamais des maladies, mais le fait d’être bien dans votre corps et d’éviter de le mettre constamment à l’épreuve du stress ou du mal-être pour aidera à les limiter ou à mieux y résister.