Poids et formeNotre poids et nos formes deviennent une véritable obsession avec l’arrivée du printemps.

Comme tous les ans, mon envie de pousser un coup de gueule fleurie, comme la jonquille dans le jardin, entre le lapin et la cloche en chocolat !

Oui notre poids est important pour la santé, mais arrêtez de nous mettre la pression.

Oui, nous sommes toutes différentes, et non, nous ne rentrons pas toutes dans le moule que vous tentez de fabriquer.

Pas besoin de respecter les canons pour être bien dans sa peau, jolie et pleine de vie !

Le poids et le marronnier

Savez-vous ce que la presse appelle un marronnier ? C’est un sujet, avec un faible niveau d’information ou d’investigation, qui revient périodiquement, indépendamment de l’actualité.

Les marronniers les plus connus sont : les soldes, le marché de l’immobilier, les départs en vacances, la rentrée scolaire, les fêtes de fin d’année, la météo ou encore… les régimes et notre poids au printemps !

J’ai eu envie d’écrire cet article en forme de coup de gueule lors de mon dernier passage à la FNAC. Les responsables de rayons venaient juste de refaire la tête de gondole avec les livres à mettre en avant. Le résultat n’est rien d’autre que la photo qui illustre cet article !

Là, je pense que le message est assez clair : bouge ton corps, perd du poids et abandonne tes formes trop éloignées des canons de la beauté !

Et bien, désolée, mais la réponse est tout aussi limpide : c’est juste non ! Je ne suis pas une poupée Barbie fabriquée à la chaîne. Je n’ai plus 16 ans, j’ai des enfants, une vie, j’aime les bonnes choses et je m’assume comme je suis !

L’obsession des formes.

Le surpoids peut entraîner des maladies graves, j’en suis consciente, et il nous faut l’éviter. Comme je le disais dans un article précédent, l’IMC est un excellent indicateur pour nous aider dans ce contrôle… mais de là à tomber dans l’aversion de la moindre courbe et nous matraquer tous les ans avec le même sujet…

J’ai d’autant plus de mal à comprendre que les choses n’ont pas toujours été comme cela. Les formes de la femme sont, depuis l’antiquité, le signe de fertilité et de bonne santé. Les artistes n’ont pas peint que des femmes sportives, anguleuses et parfaites.

Il suffit de regarder le travail de cet artiste, Lauren Wade, pour se faire une idée de ce que seraient les chefs-d’oeuvre de Modigliani, Degas, Raphaël, Gaugin ou Botticelli s’ils respectaient ces formes que les magazines tentent de nous imposer comme standards de beauté.

 

Pourquoi vouloir nous faire toutes rentrer dans le moule ? Pourquoi, ne serions-nous, tout d’un coup, plus jolies dès que nous dépassons le 40 ? Y aurait-il une forme de ségrégation ? Non, je ne le crois pas !

Mais au fait, qui décide de ça, si ce n’est une poignée de créateurs de mode, ou de régimes miracles, qui surfent et entretiennent notre   envie d’être belle en torpillant la perception de notre propre image ?

Je surveille mon poids, j’aime mes formes.

Allez, haut les coeurs : cette année encore, résistons aux chants de ces sirènes qui torpillent notre image et tente de faire croire à nos filles qu’il faut obligatoirement être mince pour être jolie et qu’il faut être jolie pour être heureuse !

Victoire - Pulpeuse fiction

Merci à Victoire Sting qui, avec son blog, nous redonne le sourire !

Le poids est important pour votre santé, mais ce n’es pas en perdant 2, 3 ni même 5 kilos que vous serez plus heureuse et épanouie. Non, le bonheur n’est pas qu’une question de poids et de formes et ils ne doivent pas devenir une véritable tyrannie !

Le bonheur commence par s’aimer soi-même, comme l’on est. Le bonheur commence quand on cesse de s’évaluer par rapport au regard des autres et que l’on décide soi-même de ses valeurs et de ce qui vraiment important.

Et vous savez quoi ? Mois qui suis tellement éloignée de ces canons de beauté, j’ai plein d’amies, des vrais, qui s’habillent dans toutes les tailles et à qui cela va tellement bien ! Mais le plus important, c’est que je n’en ai rien à faire, et elles non plus… car nous sommes amies.

Le bonheur commence dans le regard de l’autre, de celui ou celle qui vous porte un amour inconditionnel, quel que soit la taille de votre jean.