Physiologie - Système neurovégétatifPhysiologie et relaxation

Dans cet article, je vous propose de découvrir quelques notion de physiologie qui sont à l’origine de la relaxation et leurs effets sur notre bien-être et nos capacités de récupération sans pour autant vous amener à l’assoupissement, résultant d’un « laisser-aller » complet, comme cela a été abordé précédemment.

Avant de parler sophrologie ou physiologie, je vous propose simplement d’ouvrir le dictionnaire (Larousse) et de nous pencher sur les définitions proposées pour le terme de relaxation.

Elles sont au nombre de 6, mais nous nous concentrerons sur celles qui traitent de la physiologie plutôt que de la physique :

  • Détente physique et mentale résultant d’une diminution du tonus musculaire et de la tension nerveuse.
  • Méthode visant à obtenir cette détente par le contrôle conscient du tonus physique et mental afin d’apaiser les tensions internes et de consolider l’équilibre mental du sujet.

Il est donc bien question de détente, de relâchement des tensions ou de contrainte et d’un retour à l’équilibre. De fait, la sophrologie, au travers de la relaxation dynamique n’a pour objet que de procurer un apaisement en nous libérant de nos tensions, qu’elles soient musculaires ou psychiques, et de nous ramener à une situation d’équilibre source d’apaisement et de bien-être.

Pour atteindre cet objectif, la relaxation utilise quatre capacités dont nous disposons tous et qui sont utilisées durant les séances de sophrologie :

  • La capacité à réguler notre respiration : contrairement à d’autres fonctions comme le rythme cardiaque, géré de façon autonome par notre système nerveux, la respiration est la seule fonction neurovégétative sur laquelle il nous est possible d’agir directement et de façon plus ou moins précise. Par ailleurs, un rythme respiratoire lent et régulier a pour effet de mettre au repos l’ensemble du système neurovégétatif, y compris le rythme cardiaque qui diminuera.
  • La capacité à réduire la tension de nos muscles : la détente musculaire, comme la respiration, peut se contrôler directement. Cette détente a pour effet de réduire les besoins de l’organisme en oxygène, et donc de faciliter la régulation de notre respiration.
  • La capacité de perception sensorielle : élément essentiel à la mise en action des deux premières, cette capacité de perception est mise à mal par le stress et les différentes « agressions » de la vie courante. Il est donc important de la redévelopper.
  • La capacité de ralentissement de la pensée : le fait de fixer son attention, de mobiliser son activité cérébrale uniquement sur la respiration, le contrôle de ses tensions musculaires ou ses perceptions sensorielles, contribue à vider l’esprit et contribue directement au repos en vidant l’esprit de toutes les autres activités perturbatrices qui pourraient venir perturber cette tranquillité temporaire.

Processus physiologique

Comme nous l’avons vu, l’ensemble des fonctions neurovégétatives est sous le contrôle d’un système nerveux autonome dont les centres sont situés au niveau le plus primaire et le plus profond de notre cerveau : le tronc cérébral. Ce système nerveux fonctionne de façon basique en utilisant, soit le système dit sympathique quand il faut accélérer les fonctions vitales, soit le système parasympathique quand il faut les ralentir. Ces deux fonctions ne peuvent pas fonctionner ensemble. Quand l’une est sollicitée, l’autre s’arrête.

Les phénomènes liés au stress, comme l’anxiété ou l’irritabilité, mettent à très forte contribution le système sympathique. Le phénomène de répétition tend à surdévelopper ce système au détriment du système parasympathique. Combattre le stress revient donc à rétablir l’équilibre en mettant au repos ce système sympathique et à remettre en route le système parasympathique en le stimulant au travers d’exercices qui ont pour objectif de ralentir les fonctions qu’il contrôle.

En synthèse, par l’utilisation d’un ensemble de techniques qui permettent un relâchement des tensions musculaires et de l’activité cérébrale la stimulation du système parasympathique permet de rétablir l’équilibre et d’apporter bien-être et de faciliter la récupération. Par ailleurs, ces techniques, par leur pratique régulière et leurs actions, peuvent également être utilisées pour accéder à la concentration et faciliter les processus de raisonnement.

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