Être heureux, cela ne s’enseigne pas. Contrairement à toutes ces offres que l’on voit fleurir sur le net, il n’y a pas de cours, de méthodes ou de tutoriels qui puissent vous apprendre à être heureux.

Cette affirmation ne repose pas uniquement sur le bon sens.

Même si ce dernier veut, dès qu’une personne vous propose une solution miracle et de l’essayer gratuitement, que votre radar à arnaque s’allume au rouge, toutes sirènes hurlantes.

Non, affirmer qu’être heureux ne s’apprend pas repose sur un principe beaucoup plus simple et aussi vieux que l’humanité : être heureux, ça se vit et s’expérimente. C’est une expérience personnelle.

Vous seul savez à quoi tient votre bonheur. Laissez-moi vous expliquer pourquoi et vous donner quelques pistes de réflexion.

Être heureux ?

Rassurez-vous, je ne vais pas vous faire le coup du cours de philosophie sur : « qu’est-ce que le bonheur ? ».

Par contre, je vous invite à observer, écouter et lire ce qui s’écrit, se dit et se met en scène sur YouTube ou ailleurs sur le net. Quelle est la vision du bonheur ?

Que faut-il donc pour être heureux ? Je veux dire, mis à part payer pour des vidéos premium, des guides exclusifs ou participer à des séminaires hors de prix…

Le premier constat est que la vision du bonheur a beaucoup changée. En effet, la conception aristotélicienne du bonheur dans le sens de la vie bonne n’existe plus.

Pour Aristote, l’homme est totalement responsable de son bonheur. La vertu doit être pratiquée de manière continuelle, et non pas épisodique. La vertu est un acte, pas un être. Au fond, l’homme doit développer l’habitude de bien agir, développer le potentiel moral qu’il détient en puissance. Et c’est là le seul chemin pour être heureux.

Aujourd’hui, quelle est la vision du bonheur de tous ces donneurs de leçons ? En premier lieu, être heureux se résume à une vie dans laquelle il n’y aurait plus de place pour la peine, l’hésitation, l’échec.

Ensuite, être heureux reviendrait, soit à se défaire de tout ressenti et apprendre à tout accepter sans rien dire. Soit à devenir le meilleur. C’est-à-dire abandonner tout sentiment pour se hisser le plus haut possible, sans se préoccuper des autres.

Dans un cas, comme dans l’autre, on nous propose des enseignements standardisés. Des comportements préformatés à adopter.

Une autre vision du bonheur

Pour moi, ces approches sont les pires que l’on puisse proposer. Elles sont immanquablement source de déceptions et de frustrations.

Soit vous finissez par ne plus supporter de devoir tout accepter, soit vous vous rendez enfin compte que vous ne deviendrez jamais ce demi-dieu que l’on vous fait miroiter.

Par contre, vous y aurez laissé beaucoup d’énergie, beaucoup d’espoir… et souvent beaucoup d’argent.

Pourtant, il existe une autre voie. Une voie qui demande de couper le pilote automatique et de faire des efforts, d’accepter de ne pas avoir tout, tout de suite…

Bref, être heureux se construit sur des bases solides et surtout au fil du temps. Le bonheur se vit et s’expérimente au jour le jour. Une série de vidéos ou un séminaire ne peut remplacer cette expérience.

Cela commence avec des choses simples comme s’aimer soi-même, accepter l’autre tel qu’il est, ne pas juger a priori…

Ensuite, il faudra apprendre à prendre du recul par rapport à cette tyrannie du bonheur qui semble être devenu la norme. Cela implique, entre autres choses, d’accepter de s’ouvrir aux joies, mais aussi à la peine. D’accepter ses erreurs et ses échecs. Mais aussi de les analyser et les comprendre.

Besoin d’aide ?

Depuis le début de cet article, je vous explique que vous êtes LA seule personne à pouvoir découvrir la signification de « être heureux » et construire votre bonheur.

Aussi, finir sur un paragraphe dans lequel je vous donnerais, moi aussi, des recettes ou une méthode miracle tiendrait du parfait cynisme. Pour ne pas dire autre chose…

En d’autres termes, si « être heureux » se vit et s’expérimente, vous l’avez compris, les choses ne vont pas être aussi simples que vous l’auriez souhaité.

La seule chose que je puisse faire sans aller à l’encontre de ce que je dénonce est donc de partager une expérience.

Pour moi, le vrai bonheur a commencé par l’acceptation de 3 principes fondamentaux :

  • Accepter le fait que pour être heureux, ce n’est pas le chemin qui est difficile, mais la difficulté qui est le chemin. Je ne veux pas dire par là que ce sera un calvaire et que nous devons tous souffrir. Au contraire, je veux simplement vous rappeler le principe de bon sens déjà énoncé : il n’y a pas de solutions toutes faites. Le bonheur ne se vend pas sur étagères. C’est à vous de construire les conditions pour être heureux.
  • Si vous éprouvez le besoin d’avoir une aide pour avancer, choisissez la personne qui vous accompagnera dans le respect de ce principe. À titre d’exemple, la mission d’un sophrologue est très précisément définie. Il est là pour vous apporter des outils et des techniques qui vous permettront de résoudre vous-même vos problèmes. N’attendez pas ou n’acceptez pas de lui qu’il aille plus loin. Son seul rôle est d’être un vecteur de changement, pas de vous donner des trucs et astuces pour être heureux.
  • Prenez le temps de donner le temps au temps et apprenez à vous recentrer sur l’essentiel.

À partir de là, tout vous est ouvert. Vous en savez suffisamment pour, non seulement vous poser toutes les questions, mais aussi y trouver vos propres réponses.

Et, comme je l’expliquais il y a peu, vous serez certainement surpris de constater que ce bonheur que vous cherchez n’était pas si loin…

Pour aller plus loin

Pour approfondir ce sujet, je vous propose 3 livres essentiels :