Ce que la sophrologie n'est pasParler de ce que n’est pas la sophrologie pour mieux la décrire. L’idée peut sembler saugrenue.

Malgré la difficulté apparente de l’exercice, je suis persuadée que ce portrait en creux apportera un nouvel éclairage.

Parler de ce que n’est pas la sophrologie, c’est aussi rendre les choses intelligibles et faire taire les insinuations et les interprétations qui sont faites par méconnaissance.

Bien entendu, cette vision est la mienne. Elle n’a rien d’officiel et n’engage aucun organisme représentatif.

Mais quand je regarde les codes de déontologie des différentes écoles et syndicats, je pense qu’elle est partagée par le plus grand nombre.

La sophrologie n’est pas une médecine

La médecine se définit comme la science témoignant de l’organisation du corps humain (anatomie humaine), son fonctionnement normal (physiologie), et cherchant à préserver la santé (physique comme mentale) par la prévention (prophylaxie) et le traitement (thérapie) des maladies. (Wikipedia).

Bien qu’elle soit classée dans les “médecines douces” ou “médecine alternatives”, la sophrologie n’est pas une médecine au sens moderne du terme.

La sophrologie fait appel à des éléments de physiologie et elle contribue, de façon indirecte, à la prévention et à la préservation de la santé, mais elle ne se substitue en aucun cas à la médecine “académique”.

Le sophrologue ne concurrence pas les professionnels de la santé que sont les médecins, psychologues, sages-femmes et autres spécialistes.

Il ne pose pas de diagnostic, n’influence pas les choix thérapeutiques de ses clients et, surtout, n’interfère pas dans les traitements en cours.

Mieux encore, certains codes de déontologie imposent au sophrologue l’obligation morale de diriger vers un thérapeute compétent et dûment qualifié le client qui nécessite une aide qui ne relève pas de ses compétences.

De même, parce ce que la sophrologie n’est pas une médecine, un sophrologue ne vous suggérera pas ou ne vous encouragera jamais :

  • D’interrompre un traitement.
  • De le remplacer par un substitut.

De fait, le sophrologue peut tout à fait décider de ne pas commencer ou poursuivre votre accompagnement sans un avis médical. Pour certaines pathologies, il ne travaillera que sur les directives de votre thérapeute et lui rendra compte si celui-ci le souhaite.

Ce n’est pas une religion

Une religion selon le Larousse se définit comme : “Ensemble déterminé de croyances et de dogmes définissant le rapport de l’homme avec le sacré.” Et, pour exister, une religion inclut un “Ensemble de pratiques et de rites spécifiques propres à chacune de ces croyances.”

Parce que la sophrologie n’est pas une religion, elle ne repose sur aucune croyance passée ou actuelle ni sur aucun dogme. Elle n’a aucun lien avec une société ou un courant spirituel quelconque.

Ainsi, la seule personne en qui il faut croire, c’est en vous. En effet, il n’y a ni leader ni gourou et chacun est invité à exercer son esprit critique et sa liberté de choix comme de pensée.

Dans un autre ordre d’idée, la sophrologie n’est pas non plus liée à la magie et ne promet aucun “miracle”. Comme toute pratique basée sur des exercices, cela demande du temps. Les effets sont proportionnels à l’effort et la régularité.

Pour finir, aucun sophrologue ne vous garantira la réussite de votre démarche, et encore moins le délai dans lequel l’effet se produira.

Ni une philosophie

La sophrologie n’est pas une philosophie, car elle ne propose :

  • Ni Système d’idées qui cherche à établir les fondements d’une science.
  • Ni une conception générale, ou une vision du monde et de la vie.

Cependant, elle peut vous aider à construire votre propre philosophie. Non pas en abordant l’ensemble des questions que l’être humain peut se poser sur lui-même, mais en vous offrant les outils pour vous mettre en condition de le faire vous-même. C’est à vous de trouver vos propres raisons et non au sophrologue de vous les apporter.

En effet, son apport ne peut être que “technique”. Il ne juge pas, n’influence pas vos décisions. Il se doit de conserver une neutralité absolue.

De même, comme je l’expliquais déjà il y a quelques années, la sophrologie n’est pas une secte. Votre sophrologue ne répondra jamais à aucun critère de la Miviludes qui sont :

  • l’existence d’atteintes à l’intégrité physique ;
  • l’embrigadement des enfants ;
  • le discours antisocial ;
  • les troubles à l’ordre public ;
  • l’importance des démêlés judiciaires ;
  • le caractère exorbitant des exigences financières ;
  • la rupture avec l’environnement d’origine ;
  • la déstabilisation mentale ;
  • les tentatives d’infiltration des organisations.

Alors, qu’est-ce que la sophrologie ?

Pour répondre à cette question du mieux possible, il n’y a qu’une seule solution : prenez rendez-vous avec un sophrologue, formé au sein d’une école spécialisée et essayez !

Le meilleur moyen de découvrir la sophrologie et ses bienfaits, c’est de l’éprouver.