conscienceLa conscience de soi, en plus d’être un sujet classique de philosophie, est au centre de nombreux programmes de développement personnel que l’on trouve ici ou là sur le web.

On vous propose de travailler ou développer cette conscience de soi au travers de vidéos, d’enregistrements audio ou de lectures.

Sur le principe, cela paraît fort intéressant… mais savez-vous que trop de conscience de soi est également un frein à la confiance en soi ?

Vous avez peur de rougir, les mains moites, vous vous sentez mal à l’aise dès qu’il y a du monde… avant de vous ruer sur les livres et les programmes gratuits, lisez cet article.

Conscience de soi : définition et influence.

Avant d’aborder l’influence de la conscience de soi sur la confiance en soi, c’est-à-dire la capacité de trouver notre place et d’interagir avec notre entourage, je vais essayer de vous en donner une définition brève.

La notion de conscience de soi possède deux sens distincts, mais complémentaires.

  1. Elle désigne la connaissance qu’a l’homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes.
  2. Elle désigne la capacité qu’a l’homme de faire un retour sur ses pensées ou ses actions. Ce retour n’ayant d’existence que parce qu’il a pris connaissance de ses pensées.

L’approche bouddhiste ajoute à la conscience de soi la prise de conscience de son corps, de l’image que l’on en perçoit et des signaux qu’il procure.

La conscience de soi nous différencie donc des autres espèces vivantes par cette capacité à prendre conscience de nos pensées ou de nos actes et à les juger. C’est ce que Descartes qualifiait de pensées et Hegel de spiritualité.

Nous pourrions encore approfondir ce sujet de la conscience de soi, mais ce n’est pas le propos aujourd’hui. Celles et ceux qui le souhaitent pourront toujours consulter les nombreux articles disponibles en ligne.

Je préférerais aujourd’hui m’attarder sur l’influence de cette prise de conscience de soi sur nos actes de la vie courante et sur notre capacité à nous intégrer à notre environnement.

En effet, comme dans toutes choses, l’excès nuit. À trop entraîner l’esprit à se focaliser sur ce que l’on ressent, l’on finit par se couper du monde extérieur pour ne plus être qu’à l’écoute de soi-même, ce qui réduit à néant toute possibilité d’interactions.

Sans le savoir, nous risquons donc de créer les conditions favorables à une situation douloureuse dans laquelle chaque chose qui nous arrive devient difficile à supporter.

L’excès de conscience de soi provoque une sorte d’angoisse permanente sur l’image que l’on donne de soi et qui se caractérise par la peur de rougir, de se faire remarquer, de ne pas avoir le bon geste ou la bonne attitude… par le fait de ne plus avoir aucune confiance en soi !

Rétablir la confiance en soi.

Aussi étrange que cela puisse paraître, rétablir la confiance en vous va vous demander de réduire la conscience de soi et donc de ses effets.

Comment faire ? C’est là qu’il va vous falloir un peu de motivation. En effet, vous allez devoir modifier le rapport que vous avez aux autres, mais aussi avec vous-même et vous efforcer :

  • De vous ouvrir aux autres, de les écouter eux plutôt que vous;
  • De vivre le moment présent plutôt que de revivre vos échecs en pensant qu’ils vont se répéter;
  • De façon plus générale : ne plus penser aux côtés déplaisants qui pourraient venir avec les deux points précédents.

Dans cette démarche parfois difficile, le recours à un sophrologue avec qui vous pouvez échanger et faire le point sera donc plus efficace que n’importe quel livre, vidéo ou enregistrement.

Les apports du sophrologue.

Un professionnel vous accompagnera dans votre démarche en vous proposant un juste équilibre entre conscience de soi et confiance en soi.

Il va vous accompagner dans le développement de cette conscience de vous-même sans tomber dans la focalisation au travers d’une approche diversifiée et personnalisée grâce à un suivi permanent.

Cette démarche ne vous dispensera pas de travailler par vous même, mais vous évitera de tomber dans l’excès et ses travers sans le savoir.